Un message du 12 février de Jacques Ducastel et Olivier Martineau
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| De gauche à droite : Jacques Martineau et Olivier Ducastel © Michael Kappeler, AFP |
"Certains l'ont vu à la première projo à la Comédie-Française, d'autres pas encore.
Tant que France télévision ne se décide pas à programmer le film, c'est la seule possibilité de voir notre dernier travail.
Et franchement sur grand écran, ça vaut le coup.
Faites suivre le plus largement possible car nous ne savons pas s'il y
aura d'autres soirées cinéma à la Comédie-Française à l'avenir.
Bises de nous deux.
Jacques et Olivier
Voici le lien direct pour la page de réservation
PS: Jacques sera présent pour présenter le film"
Dimanche 26 février 2012
à 22h00
au Théâtre Ephémère
Place Colette 75011 Paris
Sur réservation ici (prix de la place : 8,00 €)
Juste la fin du monde
avec Catherine Ferran, Laurent Stocker, Elsa Lepoivre,
Julie Sicard, Pierre-Louis Calixte et Mathieu Hibon
un film d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau
adapté de l'œuvre éponyme de Jean-Luc Lagarce
2010 - réalisé pour la télévision - 1H30
Louis rentre chez lui après une longue absence pour annoncer à sa
famille qu'il va bientôt mourir. C'est l'occasion pour lui de retrouver
sa mère, Antoine son frère cadet, sa jeune sœur Suzanne, ainsi que sa
belle-sœur Catherine qu'il rencontre pour la première fois. Mais, il
repartira sans avoir rien dit.
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| Juste la fin du monde lors d'une représentation en 2007 © Alice Piemme |
Son arrivée dans la maison dans son enfance provoque une excitation et
un plaisir bien prévisibles ; le temps des présentations avec sa
belle-sœur et la famille qu'elle a fondée avec Antoine et leurs enfants ;
le moment des nouvelles quand Suzanne lui apprend ce qu'ils sont
devenus ; le temps des souvenirs. Si Louis est venu parler, il en a
pourtant peu l'occasion, si ce n'est dans des apartés où il évoque alors
la menace qui plane sur lui et qu'il voulait partager avec sa famille.
Rapidement, le portrait de Louis est brossé : il est écrivain, mais peu
doué avec les mots face à sa famille ; il est silencieux, solitaire, et
déserteur. Si bien que lui qui venait apporter la parole se la voit
confisquée. Il a souvent la posture de spectateur face aux monologues de
ceux qui l'entourent.
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| Jean-Luc Lagarce, disparu en 1995 © Guillaume Heriault |
La Comédie française a choisi de donner une nouvelle forme à son répertoire à travers le regard de cinéastes. Il vous est proposé de découvrir, lors de deux soirées exceptionnelles, les créations de ce compagnonnage inédit.
Les Comédiens fançais furent parmi les premiers à se produire sur grand écran aux balbutiements du film muet. Il nous appartient aujourd’hui d’inventer un nouveau rapport entre théâtre et cinéma en invitant des réalisateurs à travailler avec la troupe. Ces créations viennent compléter les multiples captations audiovisuelles des spectacles de la Comédie française.
