Ta'ang

Ta'ang
Un peuple en exil, entre Chine et Birmanie
de Wang Bing




A la folie, par Emmanuel Burdeau

Angers • Une journée autour de Wang Bing

Le vendredi 16 janvier 2015


Angers • 400 Coups

En partenariat avec Premiers Plans 
l'ACOR a proposé


Une journée
autour de Wang Bing



en présence de EMMANUEL BURDEAU
mediapart, programmateur associé du café des images
d'Hérouville-Saint-Clair



et de  
ARNAUD HÉE critickat











Prochainement en ligne sur le site de l’ACOR et pour les exploitants sous forme de DCP

Un entretien d’une dizaine de minutes avec Emmanuel Burdeau (propos recueillis au cours de la rencontre).

Un teaser de 3' autour du film A la folie.

La transcription intégrale de l'échange avec le public au cours de la journée du 16 janvier à Angers.














A la folie, par Emmanuel Burdeau (1')

© O.H.N.K. et ACOR









Angers • Une journée autour de Wang Bing

Vendredi 16
janvier 2015


Angers • 400 Coups

En partenariat avec Premiers Plans 
l'ACOR propose


Une journée autour de Wang Bing
en présence de EMMANUEL BURDEAU
mediapart, programmateur associé du café des images
d'Hérouville-Saint-Clair

et de   ARNAUD HÉE critickat

9h00 • 400 Coups
Projection de A la folie de Wang Bing

14h30 • Centre de Congrès 
Rencontre autour de l"œuvre de Wang Bing

18h00 • Centre de Congrès 
en partenariat avec la librairie Contact
Séance de signature avec Emmanuel Burdeau, co-auteur avec Eugenio Renzi du livre d'entretien  
Alors la Chine (Ed. Les prairies ordinaires, 2014)

瘋愛 A la folie de Wang Bing


瘋愛 A la folie
('Til Madness Do Us Part, Feng Ai)
de Wang Bing






un film soutenu par l'ACOR
(sortie nationale : 11 mars 2015 • Les acacias distribution)
Consultez le site que lui a consacré l'ACOR
 
De janvier à avril 2013, Wang Bing a filmé le quotidien d’un hôpital psychiatrique de la province du Yunnan, au sud-ouest de la Chine. Enfermés là pour des raisons parfois fallacieuses – parce qu’ils représentaient un poids pour leur famille ou dérangeaient le gouvernement - les résidents y vivent jour après jour, sans espoir, sans perspective, dans un univers très dur où le lit et le sommeil représentent les derniers remparts contre les autres, contre l’extérieur. De l’étage des hommes auquel on lui a donné accès, Wang Bing, à travers les grilles, filme aussi la cour et les autres parties du bâtiment. Il enregistre le grand dénuement dans lequel se trouvent ces hommes et ces femmes, les échanges, les rituels de survie, la capacité de résistance mais aussi la misère et la déchéance de ces êtres, malades ou non (devenus malades avec le temps). 





In Bed with Wang Bing
par Emmanuel Burdeau


« À l’ouest des rails montrait combien, à la veille de leur faillite, l’attente, les parties de mah-jong, les palabres gagnaient progressivement les usines de Shenyang : dans l’entre-deux de la pleine activité et de la fermeture s’ouvrait une aire de jeu, une vacance. À la folie procède à l’inverse : les lits qui ouvrent le film et qui ne cessent de reparaître ensuite sont élevés à la hauteur d’un théâtre, voire d’une usine. Chacun y dort, bien sûr. Chacun s’y occupe, aussi bien : grignoter, fumer, méditer sur sa vie et ses rêves, ses impôts et ses désirs, y rejoindre un camarade pour des caresses clandestines… D’un film à l’autre il se fait donc un renversement. Mais il se fait surtout une continuité, la continuité d’un affolement dans les partages, la continuité d’une catastrophe et d’une chance. »







Wang Bing, l'homme 
qui (pour)suit l'humain
par Arnaud Hée


« La beauté du cinéma de Wang Bing tient dans cette circulation entre le(s) filmé(s) et le filmeur, qui nous est transmise physiquement, et qui se prolonge par une possible projection d’affects – les Trois sœurs du Yunnan n’est-il pas avant tout un mélodrame dickensien, et À la folie un film d’amour, dont le titre original, Feng ai se traduit littéralement par « l’Amour fou » ? L’expérience procurée par la vision des films du cinéaste est ainsi de l’ordre de la transmission du déplacement, au sens physique, mais également comme un possible accès à une intériorité. »






« Je me considère comme un symptôme du chaos contemporain. »

Wang Bing, témoin et sentinelle, dans une démarche à la fois archi-modeste et extrêmement ambitieuse, consigne avec patience, parfois au détriment de sa santé, d’autres Chines – d’un passé proche ou contemporaines – que l’une des plus grandes puissances économiques du monde côtoie ou absorbe sans plus les voir.

Pas un de ses films qui ne soit passionnant, étonnant et magnifique, à la fois radical et doux, qui n’enregistre d’autres systèmes de vie ou de survie, donnant tranquillement place et reconnaissance à ces hommes, ces femmes et ces enfants ordinaires ignorés.







La Roche-sur-Yon FIF 2013 : avant-programme


La Roche / Yon

4e édition
du Festival international du film

16 / 21 octobre 2013
Ouverture en présence de
Philippe Garrel

Rétrospective
Roee Rosen
Rétrospective
Kelly Reichardt

Autour de l'écologie en cinéma
avec
Hervé Aubron
Jean-Christophe Bailly
Philippe Vasset

Concert exceptionnel
autour d'un film mystérieux
avec
Rodolphe Burger



Du 16 au 21 Octobre, la cinéaste américaine Kelly Reichardt sera à La Roche-sur-Yon pour présenter une rétrospective inédite. Ode, River of Grass, Old Joy, la Dernière piste recomposent un paysage cinématographique, celui de l'indépendance.
Kelly Reichardt présente également une programmation associée, avec notamment Safe de Todd Haynes, Wanda de Barbara Loden, Kes de Ken Loach...
Kelly Reichardt sera accompagnée de la costumière de son dernier film, Victoria Farrell.


A la question "Qui est Roee Rosen ? ", Jean-Pierre Rehm, délégué général du FID Marseille, répond dans un article : "Gepetto et Pinocchio, Saint-Augustin et Seinfeld, une jeune femme qui chante sa joie de mourir et un russe son amour perdu, un chien blanc et un démon, un saint et un pervers, un dadaïste et un surréaliste, à la fois l'état d'Israël et un clandestin."

Plus de renseignements  ici


Photo : Meek's Cutoff © DR



Quentin Tarantino - un cinéma déchaîné



Format : 15 x 21 cm | 160 pages | En librairie le 17 janvier 2013 | Diffusion Harmonia Mundi| ISBN 978 2 918040 59 0 | 18.€ | également disponible en EPUB et PDF


Les auteurs
Hervé Aubron
Pascal Bonitzer
Emmanuel Burdeau
Eric Chauvier
Marie Gil
Noémie Luciani
Patrice Maniglier
Jean Narboni
Corinne Rondeau
Nicolas Vieilescazes.




De haut en bas :

Reservoir Dogs
Pulp Fiction
Jackie Brown
Kill Bill Vol I
Kill Bill Vol II
Boulevard de la mort
Inglorious Basterds


photos © DR







Django Unchained


Quentin Tarantino
un cinéma déchaîné
un ouvrage collectif
dirigé par Emmanuel Burdeau et Nicolas Vieillescazes



Le 16 janvier 2013 sort Django Unchained, huitième long métrage de Quentin Tarantino. Un titre en deux mots, comme toujours chez le cinéaste américain. Le premier mot a une résonance cinéphile. Le second indique que le film est une histoire d’esclave affranchi. 
On peut toutefois entendre déchaîné en un autre sens, comme une invitation à parler de Tarantino différemment. Une invitation à libérer son cinéma des lourdes chaînes de la cinéphilie et de la citation pour l’aborder enfin de front : comme un art du recommencement. Tel est le projet de ce livre. Un an après The Wire – Reconstitution collective, Capricci et Les Prairies Ordinaires s’associent à nouveau pour un ouvrage collectif réunissant des auteurs venus de tous horizons : critiques, mais aussi philosophes, anthropologues, chercheurs… 
Quentin Tarantino, un cinéma déchaîné est un livre de pensée et de passion, sur le cinéma mais aussi sur l’histoire et sur la politique, qui reconsidère à neuf l’un des grands réalisateurs de ces vingt dernières années.


Sommaire

Recommencer
Reservoir Dogs et Pulp Fiction, par Nicolas Vieillescazes


De la distraction
Pulp Fiction, par Pascal Bonitzer


La déesse de la fatigue
Jackie Brown, par Hervé Aubron


L'épure en costume d'arlequin
Kill Bill vol. 1 et 2, par Noémie Luciani 


Jouir pour perdre
Kill Bill vol. 1 et 2, par Eric Chauvier


Surface et polarités
Boulevard de la mort, par Corinne Rondeau


L'image-vengeance
Tarantino face à l'histoire
Inglourious Basterds, par Marie Gil et Patrice Maniglier 

Un barbare en antinazi
Inglourious Basterds ,par Jean Narboni


Vers sa destinée
Django Unchained, par Emmanuel Burdeau 

La critique sur internet


Serge Daney, 20 ans après : la critique sur internet

Christophe Beney Accréds, Simon Lefebvre • Revue Zinzolin,
Raphaël Nieuwjaer •  Revue Débordements,   Sidy SakhoCeci dit (au bas mot),
 

Consultez la transcription











Une conférence proposée 

par Emmanuel Burdeau, FIF 85
le 21 octobre 2012 
dans le cadre du festival international du film 
de la Roche-sur-Yon



Modérateur : Christophe Kantcheff, Politis 


Transcription : Marielle Millard, ACOR


 
Serge Daney ne cessa de renouveler les manières et les visées de l'écriture critique. Au sein des Cahiers du cinéma, de Libération puis de Trafic. À travers l'analyse, la chronique mais aussi le journal intime ou la forme dialoguée. En alternant le " je " et le " nous ", en passant du cinéma à la télévision et même en allant au-delà, jusqu'au sport et à l'actualité en général. Vingt ans après sa mort, de quelle manière la critique de cinéma a-t-elle évolué ? Vers quels nouveaux lieux ? Quels nouveaux moyens d'expression ? 

Pour la première fois, le Festival International du Film de la Roche-sur-Yon, en collaboration avec l’ACOR, invite des représentants de sites critiques et de blogs à discuter de ce à quoi elle ressemble aujourd'hui, et de ce qu'elle pourrait être demain. La conférence était animée par Christophe Kantcheff, rédacteur en chef de Politis, et animateur avec Bertrand Leclair du séminaire permanent "La Critique impossible ?"


Emmanuel Burdeau 
Festival international du film de La Roche-sur-Yon, octobre 2012

30 novembre
/ 1er décembre
2012

Hervé Aubron
et Emmanuel Burdeau
présentent 

6 films

de Werner Herzog

au Vox
à Mayenne

Werner Herzog est un survivant. Il aurait dû mille fois mourir : noyé dans un fleuve, brûlé par un volcan, abattu par Klaus Kinski... Mille fois aussi il aurait pu arrêter le cinéma : ne fut-il pas persona non grata pendant dix ans, à la suite du tournage chaotique de Fitzcarraldo ? Mais Werner Herzog n'est pas mort. Le cinéaste munichois, qui vient de fêter ses soixante-dix ans, n'a sans doute jamais été plus actif qu'aujourd'hui. Ni plus populaire et influent. Il n'était pas facile de faire un choix dans une filmographie alternant courts et longs métrages, fictions et documentaires, riche d'une soixantaine de titres auxquels s'ajoutent au moins trois nouveaux chaque année. Nous avons retenu six films tirés de toutes les périodes, des années 1970 aux années 2000. De l'Allemagne aux Etats-Unis en passant par le Centrafrique, l'Alaska et l'Amérique du Sud. De Klaus Kinski à Nicolas Cage en passant par Bruno S., Jean-Bedel Bokassa et Timothy Treadwell. Six étapes majeures dans l'œuvre d'un marcheur, d'un voyageur, d'un explorateur du cinéma qui est aussi le plus grand cinéaste allemand en activité. Six occasions de parler de la survie et de l'intimité avec la mort, mais aussi de la nature, de la force des hommes et de celle des animaux, des rapports entre filmer et témoigner, filmer et prendre des risques. Bref : de ce qui fait que, contre toute attente, nous soyons encore vivants.
Hervé Aubron - Emmanuel Burdeau






30 novembre
14h00 • Fitzcarraldo (1982)
19h00 • Grizzly Man (2005)
21h30 • Échos d’un sombre empire (1990)




1er décembre
14h00 • conférence d’Hervé Aubron et Emmanuel Burdeau (entrée libre)
16h00 • Bad Lieutenant : escale à la Nouvelle-Orléans (2009)
19h00 • Into the Abyss (2011)
21h30 • la Ballade de Bruno (1976)











De haut en bas : Werner Herzog en 2010 (© Scott Council), la Ballade de Bruno, Fitzcarraldo, Grizzly Man, Echos d'un sombre empire, Bad Lieutenant : escale à La Nouvelle-Orléans, Into the Abyss • © DR distributeurs









Deux autres journées sur Werner Herzog, avec les mêmes intervenants et des films différents seront proposées au Concorde de La Roche-sur-Yon en janvier 2013
 MANUEL DE SURVIE
de Werner Herzog
entretien avec Hervé Aubron 
et Emmanuel Burdeau
En savoir plus…
| 2008 © Ed. Capricci | prix TTC : 14,5 € |
| format : 12.2 x 19 cm |
| 112 pages | diffusion : CED | ISBN : 9782918040040 |









 
 CONQUÊTE DE L'INUTILE
Eroberung des Nutzlosen
de Werner Herzog 
 
Texte littéraire écrit sous forme de journal
pendant le tournage de Fitzcarraldo
| 2009 © Ed. Capricci | prix TTC : 20 € | 
| format : 12.2 x 19 cm |
| 344 pages |  diffusion : CED | ISBN : 9782918040026 |











FIF 85

Festival international du film de La Roche-sur-Yon
du 13 au 18 octobre 2011
Invités : James L. Brooks, Walter Murch, 
Bertrand Bonello, Michel Hazanvicius, 
Fid Marseille, Arno Bertin, Jean-Louis Comolli, Jean Narboni
Sélection officielle par Emmnuel Burdeau

Jury international 
Ingrid Caven (présidente), 
Denis Côté, Célia Houdart, 
Bernard Marcadé, 
Matt Porterfield
 (présentation ici)


Jury presse
Elisabeth Lequeret Radio France 
Jacky Goldberg les Inrockuptibles
Isabelle Danel Première 
Philippe Levreaud Bibliothèque(s)






Livre d'entretiens avec Monte Hellman "Sympathy for the Devil

A l'occasion de la sortie en France de Road to Nowhere le 13 avril 2011,
Capricci édite une livre d'entretiens
avec Emmanuel Burdeau







Autour de Jean Eustache

Vendredi 1er et samedi 2 avril 2011 
le Concorde à la Roche-sur-Yon (85) propose 
un stage autour de Jean Eustache 
avec Emmanuel Burdeau et Françoise Le brun 

Jean Eustache (1938-1981) aimait filmer multiple mais il fut unique. La répétition et la disparition, la féerie blanche de ce qui revient ou de ce qui fut, les rites du présent ou d’un pays oublié, les délices et les horreurs de l’œil et de l’ouïe, le documentaire et la fiction, le bref et le long : venez passer deux jours avec celui qui demeure le plus grand cinéaste français après – au sens temporel – Jean-Luc Godard.   
Emmanuel Burdeau









Tours de rôles
acteurs et actrices
d'un film à l'autre


Un ouvrage collectif
coordonné
par Emmanuel Burdeau
(Ed. ACOR©2007)




Ed. de l'ACOR




Auteurs des textes 
Hervé Aubron | François Bégaudeau | Cyril Béghin | Emmanuel Burdeau | Jean-Michel Frodon | Charlotte Garson | Cyril Neyrat | Eugenio Renzi | Antoine Thirion | Axel Zeppenfeld |

Il y a matière à s’en étonner : ce n’est que récemment que l’acteur a fait son entrée dans la critique. On pourrait dès lors s’empresser de lui faire une théorie ou une politique, comme l’auteur a depuis longtemps la sienne. Ou bien vouloir à l’inverse que la question reste neuve, commençante. C’est-à-dire envisager l’acteur non comme un sujet ou un thème, mais comme une zone ou un cœur aux contours indécis. On tournerait alors autour, de même qu’acteurs et actrices avancent eux-mêmes à tour de rôles, en sautant de l’un de l’autre, en jetant les masques plutôt qu’en les superposant. Un paradoxe serait par là rendu patent : parce qu’on s’identifie volontiers à eux, on croit qu’il revient aux acteurs d’arrêter un portrait, une figure humaine, alors que leur tâche est tout autre. En quoi un acteur diffère d’un homme, une actrice d’une femme, voilà donc ce qu’il faudrait dire : comment tous, au vrai, rêvent qu’ils sont personne, même si la gloire leur fait souvent monter d’autres idées à la tête. 
On s’essaie ici à quelques manœuvres d’approche. Trois séries de textes décrivent des fonctions, des possibles de jeu qui sont autant de détours : les seconds rôles ; les « non-professionnels » ; le « jouer avec » – en duo, avec soi, avec la mise en scène. Suivent neuf portraits, quatre acteurs, cinq actrices : Uma Thurman, Gian Maria Volonte, Delphine Seyrig, Daniel Auteuil… Chacun fuit la psychologie pour s’attacher aux gestes, à la plasticité du jeu, à ses images. Chacun rappelle qu’acteurs ou actrices font eux aussi une œuvre. Mais cela ne suffit pas. Ces brèves monographies voudraient également indiquer combien le jeu n’est jamais seul, réduit à la positivité stricte de ce que l’acteur « fait », combien il est au contraire sans cesse engagé dans des circuits plus larges et des devenirs plus profonds. 
Emmanuel Burdeau

Pour en savoir plus 



Le raisonnement de l'action • Saison I • épisode 2

consulter la transcription

Le.raisonnement de l'action
épisode 2

2 juin 2007 à Mont-St-Aignan
journée proposée par l'ACOR, 
le cinéma Ariel
et l'association Grand écran



Le raisonnement de l'action • Saison I - épisode I


Consulter la transcription



Le.raisonnement de l'action
épisode 1

20 janvier 2007 à Angers
au cinéma Les 400 coups
et au Centre de Congrès,
dans le cadre du festival Premiers Plans

Une journée proposée par Capricci films, Lycéens au cinéma Pays de la Loire (Premiers Plans) et l'Association des cinémas de l'Ouest pour la recherche


Mécanic cinéma
technologie, machines,
outils, objets divers


Un ouvrage collectif
coordonné
par Emmanuel Burdeau
(Ed. ACOR©2003)



Auteurs des textes 
François Bégaudeau | Cyril Béghin | Stépane Bouquet | Emmanuel Burdeau | Stépane Delorme | Elie During | Gilles Grand | Jean-Pierre Rehm | Eugenio Renzi | Antoine Thirion | Tanguy Viel |

Le fil rouge de Mécanic Cinéma ? Moins les techniques toujours plus nouvelles qui fabriquent le cinéma que celles que lui-même met en jeu : en fiction et en forme. Comme l’indique son sous-titre, Technologies, machines, outils, objets divers, cet ouvrage tente une percée dans le moteur des films. Moteur d’abord narratif : davantage qu’une mise en abyme, il s’agit de décrire une efficacité et un fonctionnalisme. Mieux : d’isoler des embrayeurs. 
Moyens de transport et de communication, éternels micros et caméras, joujoux du futur permettent ainsi deux remontées La première est réitérée par chaque texte pour lui-même : de la technique comme élément de scénario à sa place dans l’agencement des plans, dans le montage. La seconde est accomplie par le livre dans son ensemble, selon une chronologie simple dont les étapes sont les grands films d’Hollywood des années cinquante, les toupies et les taches d’Antonioni, les voitures de Kiarostami, les enfants-couveuses de Shyamalan, les robots d’All is full of love, les téléphones de Matrix, l’internet d’Assayas et les prouesses numériques de Rohmer et Sokurov. Ne fermant pas le parcours, un survol des technologies et machines du cinéma récent (…) hasarde un panorama provisoire de la brutalité, mais aussi de la douceur du cinéma sur-technologique en train d’arriver.
 Emmanuel Burdeau   

Pour en savoir plus 



Prsn Burdeau Emmanuel
Prsn Burdeau Emmanuel